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FOIRE AUX QUESTIONS

  • À quel moment faut-il aller chercher de l’aide?
    Avant que les signes d’épuisement n’apparaissent et que la culpabilité ne vous gagne trop. Dès que vous vous sentez bousculer ou que vous devez modifier votre rythme de vie, demandez de l’aide. Ne gardez pas ce problème pour vous; parlez-en. Consultez la fiche «Suis-je épuisé?» dans la section document.
  • À quel moment faut-il commencer les démarches pour trouver un autre domicile?
    C’est toujours au proche aidant de décider dont le conjointe ou la conjointe. Une personne atteinte prendra rarement la décision de quitter son domicile, car son jugement est altéré. Il est essentiel de toujours prendre en considération l’état de santé du proche aidant car c'est lui qui assure la sécurité et le bien-être de la personne atteinte.
  • Combien coûtent vos services?
    Le taux horaire est de 90 $. Des frais de déplacement sont requis si la rencontre se déroule ailleurs qu’à nos bureaux.
  • Comment savoir si une personne est atteinte?
    Seul le résultat de différents examens médicaux confirmera le diagnostic de la maladie d’Alzheimer. Consultez un médecin, préférablement un neurologue, si vous observez certains de ces indices : fréquents trous de mémoire, oublis des visages connus ou de noms usuels ou de mots communs, désorientation au niveau des mois et des jours ainsi que dans des lieux connus. Consultez la fiche «Indices de l'apparition de la maladie d'Alzheimer» dans l'onglet des documents téléchargeables.
  • Est-ce que c’est long avant d’obtenir de l’aide?
    Vous aurez un entretien téléphonique le jour même ou le lendemain: C'est gratuit! Par la suite, une rencontre peut se révéler bénéfique. Il est souhaitable que vous soyez accompagnés et encore mieux, de regrouper les personnes qui ont à cœur la personne atteinte de la maladie d'Alzheimer. En aucun temps, la personne atteinte participe à la rencontre puisque sa présence nuit à une discussion ouverte.
  • Est-ce que l’Alzheimer est la même chose que la démence?
    Le mot «démence» regroupe les maladies qui dégénèrent le cerveau. Désormais, le terme «démence» est remplacé par le «trouble neurocognitif». Ainsi, on dira le trouble neurocognitif majeure de type Alzheimer. De tous les troubles neurocognitifs, l'Alzheimer est celui le plus répandu.
  • Je me sens dépassé par la tâche et je me sens coupable de vouloir une pause, est-ce normal? Que dois-je faire?
    C'est normal. Vous êtes humain! Vous avez des limites. Comme proche aidant, vous avez le devoir d'assurer la sécurité et le bien-être de la personne atteinte de la maladie d'Alzheimer. Il s’agit d’une responsabilité importante et surtout exigeante. Au fil du temps, l'épuisement vous guette. Demandez de l'aide. Trop souvent, les proches aidants sont prêts à donner de l'aide et malheureusement, ils tardent à demander de l'aide. Oser le demander. Créer un réseau d'entraide formé des enfants, des petits-enfants, des frères, des sœurs, des amis, des voisins, votre employeur. En somme, toutes personnes avec qui vous entretenez un contact. Le service social du CLSC peut vous offrir des services mais plus souvent qu'autrement, le CLSC est limité car les demandes s'avèrent croissantes. Aussi, selon vos besoins et vos finances, vous pouvez trouver de l'aide auprès d'organismes communautaires, des services d'aide privés et des résidences spécialisées.
  • La communication devient de plus en plus difficile, que dois-je faire?"
    Au fur et à mesure de la progression de la maladie, vous cobstaterez une détérioration de la communication par la voix, par les gestes et par l’écriture. Il en sera de même de la compréhension et le jugement. Vous aurez à modifier votre mode de communication: le verbal deviendra de moins en moins efficace. Évitez de vous obstiner, de répéter à plusieurs reprises. Assurez-vous d'avoir son attention avant de parler. Aussi, changez de sujet et remplacez les discussions par des activités et des tâches. Soyez concret et évitez de longues discussions et concepts abstraits. Accompagnerz vos paroles par des gestes. Voir la fiche «Communication» dans l'onglet documents
  • La maladie de ma mère entraîne beaucoup de tensions entre mes frères et mes sœurs et dans ma famille. Comment est-ce que je peux régler ça?
    La meilleure façon, c’est d’organiser une rencontre avec un intervenant familier avec l’impact de la maladie d’Alzheimer. Il pourra vous apporter des réponses et encourager des consensus. La maladie soulève des émotions parmi les membres de la famille et les amis. Chacun réagit à sa façon. L’intervenant vous guidera à mieux vivre la période d’adaptation très éprouvante. Je peux vois aider!
  • Qu’est-ce que la maladie d’Alzheimer?
    La maladie d'Alzheimer est un trouble neurocognitif majeur. Elle entraîne une détérioration du cerveau de façon progressive, aléatoire, continue et irréversible. Elle demeure toujours incurable. Par conséquent, comme l'autonomie diminue, la présence humaine devient essentielle. Cette maladie affecte surtout les personnes âgées de 60 ans et plus et particulièrement les femmes. Nous retrouvons, au Québec, un nombre croissant de personnes atteintes car le nombre de personnes de 60 ans et plus ne cessent d'augmenter sachant que l'âge représente le premier facteur de risque.
  • Qu’est-ce que Soutien Alzheimer peut faire pour m’aider?
    Vous n'êtes plus seul! Je suis désormais à vos côtés. Je vous écoute, je cherche à bien vous comprendre, je vous informe sur la maladie, ses répercussions, les interventions les plus appropriées et celles à proscrire. Avec vous, nous cherchons à trouver des solutions aux problèmes et à vos préoccupations. Selon vos besoins, je vous réfère à des services d'aide à domicile et à des professionnels tout en vous guidant dans vos différentes démarches. Je vous accompagne tant et aussi longtemps que vous en éprouvez le besoin.
  • Qu’est-ce qui cause l’Alzheimer?
    La recherche médicale tente toujours de comprendre les causes de la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs savent notamment que la maladie est liée au dépôt de plaques dans le cerveau. Ces accumulations deviennent si denses qu’elles en sont toxiques. Au fil du temps, la dégénérescence et la mort des neurones surviennent. Plusieurs recherches se poursuivent aujourd'hui à travers le monde. Actuellement, aucun traitement et aucune médication ne guérit cette maladie. Parfois, ils peuvent ralentir la progression.
  • Que dois-je dire à une personne atteinte?
    Il est préférable de répondre à ses questions par des réponses simples et courtes. Rien n’empêche de lui dire la vérité. Avec la détérioration du cerveau, il faut vous attendre à ce que la personne ne comprenne pas toujours. Comme dans toute communication, il faut utiliser des termes que la personne comprend. N’essayez pas d’avoir de longues discussions sur le sujet. Il faut chercher à la rassurer et non soulever de l'anxiété. Lorsque la personne démontre des signes d'anxiété, cessez de lui en parler et rassurez-la.
  • Si je communique avec vous, que se passera-t-il ensuite?"
    J'amorcerai une discussion téléphonique. Je vous écouterai et vous poserai des questions pour cerner votre situation et préciser vos besoins d’aide. Par la suite, selon ma compréhension et votre désir à accepter l'aide, je peux vous proposer une rencontre ou vous référer à d’autres services d'aide et à d'autres professionnels.
  • Si la personne atteinte devient violente, que dois-je faire?"
    D’abord, il faut éviter de croire que la personne est violente. Elle réagit à une insatisfaction par des paroles ou des gestes agressifs. Comme son cerveau est malade, son raisonnement s’affaiblit et sa compréhension de la situation devient ardue. Ses paroles et ses gestes deviennent irréfléchis et parfois impulsifs. Ce n'est pas de sa faute: son cerveau est malade. Dès que la personne atteinte élève la voix ou a un geste prompt, restez calme, taisez-vous, cessez d’argumenter et éloignez-vous. Si sa sécurité et la vôtre est en danger, demandez de l'aide. Rappelez-vous qu'une montée d'agressivité s'exprime en trois (3) étapes: haussement du ton de la voix, puis, gestes agressifs sur les objets et enfin, agression sur la personne. Si de telles situations se répètent fréquemment, parlez-en au médecin. Vous pouvez demander de l’aide à votre entourage, au service social du CLSC ou à un service spécialisé. Peu importe la fréquence, si vous êtes bouleversés par ces comportements, demandez de l’aide. Le 911 devient parfois nécessaire. Votre santé doit primer. N'oubliez pas: ce n'est pas de sa faute, son cerveau est malade.
  • Si un proche parent est atteint de l’Alzheimer, est-ce que je suis à risque?"
    Les risques sont faibles. Selon les connaissances actuelles, l’hérédité a une influence d’à peine 5 % tout au plus. Toutefois, il semble que si l'un des jumeaux est atteint, l'autre a un risque de 50%.
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