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La communication avec une personne atteinte de l'Alzheimer, toujours possible !

Dernière mise à jour : 25 sept. 2018

Avec l’évolution de la maladie d’Alzheimer, la communication avec une personne atteinte deviendra de plus en plus laborieuse et sera toujours possible.


La maladie d’Alzheimer provoque une détérioration progressive et irréversible du cerveau. L’une des conséquences de cette maladie est l’apparition de l’aphasie, un trouble du langage. Ainsi, la communication verbale se révélera de moins en moins efficace. La personne atteinte éprouvera de plus en plus de difficultés à recourir aux mots pour s’exprimer et son niveau de compréhension s’affaiblira graduellement.


D’où, le proche aidant aura à modifier son mode de communication s’il désire communiquer avec l’être cher. Le mode «verbal» perd peu à peu son efficacité. Malgré la perte de ces capacités cognitives, sachez que la personne atteinte conserve son désir à communiquer mais en est souvent incapable d’en prendre l’initiative et de communiquer de la façon familière.


Voici des suggestions pour favoriser la communication avec une personne atteinte :


> S’assurez de toujours capter l’attention de la personne atteinte avant d’amorcer tout dialogue. Captez son attention en appliquant cette méthode (a-b-c-d-e) :

  • Avoir une attitude calme ;

  • Bien se placer devant la personne atteinte ;

  • Chercher le contact « yeux à yeux » ;

  • Dire votre nom et son nom ;

  • Exprimer lentement vos propos.

> Parlez lentement ;

> Utilisez des mots simples et des mots de son vocabulaire ;

> Exprimez-vous en de courtes phrases, une à la fois ;

> Accompagnez vos mots par des gestes si la personne ne réagit pas ou semble ne pas comprendre ;

> Portez attention à l’expression de votre visage et à vos gestes : ils ont un impact sur la réaction de la personne atteinte. Ils doivent refléter votre message ;

> Soyez patient ;

> Recourez à l’humour et à la créativité : ils ont toujours leur place ;

>Apprenez à vivre les moments de silence ;

  • Même sans mot, la communication peut être présente. Le but d’être en présence de la personne atteinte est de vivre un moment le plus agréable possible.

Certaines attitudes et comportements nuisent à la communication auprès d’une personne atteinte :

  • Ne jamais la brusquer : tout se fait lentement. Plus le rythme est rapide, plus la personne atteinte peut devenir anxieuse.

  • Ne jamais élever la voix : la personne atteinte est sensible au ton de la voix. Elle peut le traduire par une agression et devenir anxieuse.

  • Ne jamais s’obstiner avec elle : elle affirme ce qu’elle comprend et comme sa compréhension s’affaiblit, elle a souvent une perception erronée de la situation.

  • Ne jamais la disputer et encore moins la punir : la détérioration de son cerveau affaiblit sa compréhension et son jugement.

Comme proche aidant, vous avez le devoir d’assurer la sécurité et le bien-être de la personne atteinte et vous avez le défi de prendre soin de vous.


Le recours à des intervenants familiers avec ce type de maladie peut se révéler pertinent pour vous aider à prendre les décisions les plus judicieuses.



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